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[i55i]
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DE LA VILLE DE PARIS.
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au Palais, et qu'il se trouveroit avec Mess™ de la Court des Comptes, pour recevoir led. serment'1'.Ce
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qui fut faict. Et est led. serment enregistré au registre des officiers de lad. Ville'2'.
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CCLXXII [CCXXI]. — Voyage en Court par mons1- le Prevost.
22 août i55i. (Fol. 234 v°.)
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Du xxume jour d'Aoust ensuivant v° li.
Aujourd'uy, a esté advisé et deliberé au Bureau de lad. Ville que monsr le Prevost des Marchans, m0 Claude Guyot, yroit à la Court vers le Roy estant à Fontainebleaue, pour plusieurs affaires de lad. Ville, et mesmes pour la procuration et contract tou-
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chant les 111e m escuz demandez par le Roy à icelle Ville, et obtenir une seconde jussion à Mess" des Comptes d'entériner les lettres patentes du Roy louchant la reediffication des maisons de Petit Pont. Et pour l'acompaigner, yra monsr Lejay.
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CCLXXIII [CCXXII]. — Retour dud. voyage.
26 et,27 août i55i. (Fol. 234 v°.)
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Le mercredi, xxvi** jour dud. moys d'Aoust ensuivant, sont revenuz lesd, s™ et ont rapporté lesd, lettres, tant pour lesd. 111e m escuz que pour la reediffication desd, maisons de Petit Pont.
Et Ie landemain, ont envoyé le sire Robert Des-
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prez, Eschevin, et le Procureur du Roy et de lad. Ville au Grant Conseil estant à Melung, pour soliciter le procès d'entre lad. Ville, d'une parl, et m* Robert de Beauvais, pour raison de l'office de Contrerolleur des deniers commungs, dons et octroiz de lad. Ville. «
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Du xxixe jour d'A
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CCLXXIV [CCXXIII]. — Arrest de la Court de Parlement
TOUCHANT LES MAISONS DU PONT NOSTRE DaME.
29 août i55t. (Fol. 234 v°.)
des Marchans et Eschevins, inthimez, demandeurs
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Aujourd'uy a esté levé ung arrest de la court de Parlement, dont la teneur ensuit :
Extraict des registres de Parlement. "Entre Richard d'Aronde et Girard de Bornay, appcllans de certains commandemens de vuyder à eulx faictz par le Prevost des Marchans et Eschevins de la ville'de Paris, d'une part; et led. Prevost
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en reparation d'injures, d'aultre; et encores entre lesd. Richard d'Aronde et Anthoine Chardon, demandeurs à l'entherinement d'une requeste, d'une part; et lesd. Prevost des Marchans ct Eschevins, deffendeurs, d'aultre; veu par la Court le plaidoyé des parties, arrest donné entre icelles le penultime juillet mil v° xlviii'3' ; interrogatoires faictz à mes Nicole Le Cirier et Pierre Perdrier, Greffier de lad.
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(■) On ne trouve aucune mention de cette prestation de serment dans le registre du Conseil du Parlement (X1* 1570), ni à celto dale, ni aux jours précédents et suivants.
(J) On conserve aux Archives nationales, sous la cote KK 1009, un Registre des officiers de la Ville, mais la dernière élection qui y soit enregistrée est celle du 16 août i542, c'est-à-dire celle d'André Guillart, seigneur du Mortier, comme Prévôt des Marchands, et de Denis Picot et Henri Godefroy, comme Echevins. Le serment d'André Guillart fut prêté enlre les mains du Roi à Salelles, le 12 septembre seulement; celui des Echevins avait été reçu, le jour mème de l'élection, par les cardinaux de Bourbon et deMeudon, l'évêque de Soissons et le sr de Villeroy, Lieutenants généraux du Roi à Paris, réunis à l'hôtel des Tournelles, rue Saint-Antoine.
(3) Ce procès avait donné lieu à des débats intéressants, fidèlement reproduits dans le registre de Plaidoiries du 3o juillet 1548 (Archives nationales, X" 4g34, fol. 148 v°-i5i v°). Suivant de Thou, l'avocat de la Ville, Richard d'Aronde ne refusait pas de payer l'augmentation de loyer qui avait été décidée par le Conscil de la Ville et acceptée par les autres marchands du Pont NotreDame, dont il occupait la 43° maison depuis trente-six ans ; mais il ne voulait point avancer les quarante écus demandés à chacun des locataires, en renouvelant leur bail de neuf ans. Sommé, à plusieurs reprises, de se prononcer, il avait toujours répondu par un refus formel. Alors la maison qu"il occupait avait été baillée à un nommé Dorleans, qui s'était déclaré prêt à faire une avance, non pas seulement de quarante mais de quatre-vingts écus, et commandement fait à d'Aronde de lui laisser la place libre. Quant à de Bornay, il avait été dépossédé parce qu'on lui reprochait d'avoir contrevenu aux conventions de son bail, qui étaient de ne sous-louer ni la totalité ni une partie de sa maison, et de ne pas travailler du gros marteau sur l'enclume. Or il s'était adjoint un
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